Des spécialistes mondiaux se réunissent à Halifax pour un symposium sur la photopolymérisation

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(G. à d.) Les Drs Richard Price (assis), Université Dalhousie; Davis Watts, Université de Manchester; Frederick Rueggeberg, Université des sciences de la santé de Georgie.

Des spécialistes des matériaux de restauration dentaire d'Amérique du Nord et d'Europe se sont réunis à l'Université Dalhousie, à Halifax, pour discuter de photopolymérisation de la résine et de sa contribution possible aux piètres résultats partout dans le monde de la restauration à base de résine. Le premier symposium annuel sur la photopolymérisation en médecine dentaire, qui s'est tenu du 10 au 12 octobre, était organisé par le Dr Richard Price, de la Faculté de médecine dentaire de l'Université Dalhousie.

Les percées dans le domaine des matériaux de restauration dentaire et de la technologie d'adhésion par photopolymérisation ont changé la façon dont les dentistes utilisent les lampes à polymériser pour la restauration à base de résine. Les puissantes diodes électroluminescentes ont maintenant davantage la cote en clinique que les lampes à quartz-tungstène-halogène; certaines lampes sont 20 fois plus puissantes qu'il y a 15 ans et certaines prétendent assurer la polymérisation en moins de 3 secondes. Malgré cela, bien des restaurations à base de résine de dents postérieures doivent être remplacées prématurément parce qu'elles n'ont pas duré, ce qui peut entraîner des caries, des restaurations plus importantes, des traitements endodontiques ou d'autres interventions coûteuses.

Selon un recensement de la littérature présenté au symposium, un grand nombre de lampes à polymériser dans les cabinets dentaires du monde ont un rendement largement inférieur à ce qui est acceptable. Les participants ont discuté de la complexité de la photopolymérisation et de données récentes qui pourraient améliorer les résultats chez les patients, notamment l'élaboration de résines expérimentales dont le rendement clinique serait supérieur, le suivi en temps réel de la polymérisation, et l'évaluation de la capacité d'une lampe à polymériser les résines grâce au profilage du faisceau et au mappage de la microdureté. On a présenté les lunettes ambrées comme moyen efficace de protéger les dentistes contre les dangers à court et long terme de l'exposition à l'intense lumière bleue produite par les lampes à polymériser.

(G. à d.) Armstrong, T. Price, B. Sullivan, T. Haenel, I. Kostylev, B. Möginger, J. Stansbury, D. Labrie, R. Price, A. Shortall, O. El-Mowafy, D. Watts, J. Ferracane, M. Vargas, K. Vandewalle, F. Rueggeberg

Ce symposium, financé par le programme de subventions pour événements de dissémination des Instituts de recherche en santé du Canada, a mené à l'élaboration d'un plan d'action pour améliorer les résultats des restaurations à base de résine. Ce plan prévoit l'établissement de lignes directrices pour assurer l'efficacité de la photopolymérisation, mieux faire connaître les enjeux afférents à la photopolymérisation de résine en médecine dentaire, donner des consignes aux dentistes visant l'utilisation sécuritaire et efficace d'une lampe à polymériser, et élaborer des matériaux de restauration moins sensibles à la technique que les résines composites actuellement sur le marché.

Ne manquez pas d'autres nouvelles du symposium de Halifax ainsi que des ressources pour les dentistes sur les lampes à polymériser dans les prochaines communications du JADC.